Saturne

2e fois chez Saturne, mais au dîner. Pas donné donné, mais plutôt pas mal !
Toujours cette cuisine de juxtaposition de produits dont je crois qu'on se lassera bientôt au profit de plats plus traditionnels mais très bien exécutés (tiens, d'ailleurs, il y a un article dans le fooding là-dessus, comme quoi les idées tendances sont toujours dans l'air !). Autre tendance d'ailleurs : la street-food de chef (prônée par Thierry Marx), je suis sur que ça va cartonner à Paris, car ça manque... mais je digresse !

Donc ce dîner :
Je retiens un ingrédient : l'épinard marin, très bon, mais pas réussi à savoir ce que c'est exactement.

Un plat : le pigeonneau au sarment de vigne, grand roux, salsifis : c'est traditionnel la cuisson au sarment de vigne, mais c'est vraiment délicieux ! (avais goûté le bœuf de Thierry Marx à Corbeillan-Bages : un miracle, et ça me l'a rappelé). Le grand roux : kesako, no lo so... C'était pas le serveur, ni un roux de cuisine, alors je ne sais pas.... Le salsifi : hyper bon, la peau un peu brûlée, d'une belle couleur noir charbon contrastant avec la chair ultra blanche. Belle émotion, mais trop petit bout !

Les 2 desserts : je ne sais pas ce que Swen ferait sans son Paco, mais le résultat était tout de même assez top ! Une composition avec un sorbet d'oseille hyper rafraichissant, et fonctionnant très bien avec la pomme émincée et une douce crème de chèvre en contrepoint. Le dernier dessert : une composition topinambour, chocolat, foin : ohlala, pour le coup j'ai vraiment adoré! Le sorbet au foin : le même bonheur que lorsqu'on se promène et que l'on respire l'odeur du gazon fraîchement coupé. Des petites croustilles de chocolat venaient affrioler la composition, avant de sombrer dans la douceur d'une sorte de chantilly de topi... Le pied !